Le critère de reconnaissance de la qualité de réfugié étant principalement la crainte de persécution à l’égard du pays d’origine, l’appartenance à un groupe national ou à la catégorie des apatrides est un élément clé de compréhension du fonds. Les motifs de persécution de la Convention de Genève que sont la race, la religion, l’opinion politique ou l’appartenance à un groupe social ne sont pas utilisés dans le classement.
Les fonds d’archives, inaccessibles pendant près de 60 ans, sont désormais ouverts afin de donner toute sa place à l’histoire des réfugiés et de la politique d’asile dans le contexte général de la valorisation de l’histoire de l’immigration en France, en liaison avec les Archives de France et le Musée de l’histoire de l’immigration.